Je pense qu'il y aura une correction à la hausse dans les semaines qui viennent, mais celle là restera limitée car on est toujours en tendance baissière.
Comment suis-je arrivé à cette conclusion???
J'ai d'abord compté les vagues de la dernière tendance baissière, et il s'est avéré que la 3 ème vague s'est faite en extension ( en 5 sous vagues ).
Dans ce cas là, la 5 ème vague est souvent égale à la première ou sinon elle est à un facteur de 0,618 ou 1,618 de la première.
-Si on calcule la longueur de la première vague : 14203,4 - 11603,1 = 2600,3.
- On soustrait ce nombre du début de la 5 ème vague baissière et cela donne 9087,19 - 2600,3 = 6486,89
On voit bien sur le graphe que le Dow a rebondi sur ce niveau la semaine dernière à quelques points près.
Je rajoute aussi que lorsque la 3ème vague est en extension, elle retrace souvent vers 2,618 de la première vague, ce qui s'est réellement passé dans notre cas comme montré sur le graphe.
PS: Une descente de la 5 ème vague vers 6483 - 0,618x2600 = 4876,2 est à ne pas négliger.
Cette analyse est cohérente même si du point de vue d’un investisseur court terme, il y a une différence entre acheter à 6486.89 points ou à 4876.2 points. Je conseille toujours de combiner les méthodes d’analyse afin d’en déduire un scénario central sans oublier les scénarii alternatifs nécessaires à la détermination du risque.
RépondreSupprimerPour ma part, je pense que les éléments suivants peuvent aider à identifier la phase actuelle :
1/ Jamais les investisseurs individuels (‘dumb money’) n’ont été aussi pessimistes. Le ratio Bull/Bear publié par l’American Association of Individual Investors (AAII) n’a aucun équivalent depuis que cette enquête existe. C'est un signe contrarien important.
2/ Le Dow Jones Industrial est au plus bas des 12 dernières années. Cette amplitude de retracement est très rare. En fait, le Dow Jones a enregistré un tel retracement lors des périodes 1921/1932 et 1962/1974. A chaque reprise, l’indice a rebondi fortement au cours des semaines suivantes. Attention toutefois à ne pas extrapoler une probabilité à partir de deux occurences.
3/ En fait, le Dow Jones Industrial est même revenu au niveau de 1966 si on ajuste l’indice de l’inflation et que les dividendes ne sont pas réinvestis. Or, techniquement parlant, ce seuil constitue un support majeur à partir duquel un rebond technique serait théoriquement possible.
4/ Les Corporate Insiders (le top management) des entreprises du S&P500 sont acheteurs nets des titres de leurs propres compagnies (source : InsiderScore.com). Ce n’est pas un indicateur de timing mais c’est un signe de confiance émis par ceux qui connaissent la situation précise de leurs sociétés.
5/ L’écart entre le S&P500 et sa moyenne mobile 200 séances atteint un niveau équivalent à celui constaté au début de 1938. De même l’écart entre l’indice et le plus haut des 52 dernières semaines est aussi important que début 1938. A l’époque, cette situation voisinait un creux majeur : l’indice allait reprendre plus de 60% en 8 mois.
6/ La capitulation a déjà eu lieu le 10 octobre 2008 et le 21 novembre 2008. Ces deux dates constituent deux points d’inflexion participant à la formation d’un creux nécessitant de la patience pour en voir la concrétisation évidente.
7/ Le marché est dans une phase d’apathie caractéristique des périodes suivants un crash.
Voilà, j’espère que ces éléments sont suffisamment robustes et objectifs pour vous intéresser !